Williwaw, un ventilateur d’exception, durable, puissant et silencieux

Confort/Hygiène

Williwaw, un ventilateur d’exception, durable, puissant et silencieux

le 22 juillet 2020
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En amérindien, Williwaw désigne un vent froid puissant. C’est ainsi que le concepteur de ce ventilateur haut de gamme atypique a choisi de baptiser son appareil. Ce dernier profite d’une esthétique travaillée, mais aussi d’une conception soignée afin de le rendre durable et réparable. Enfin, au quotidien, ce ventilateur qui cache plus d’un tour dans ses pales se veut aussi silencieux que puissant. Nous l'avons testé durant plusieurs semaines.

Notre avis sur Williwaw

 

Basé à Grenoble, Stéphane Thirouin a pris tout son temps pour développer son ventilateur Williwaw. Il n’a fait aucune concession, désirant un appareil unique, qui soit esthétique, durable, réparable et aussi silencieux que puissant. Nous avons pu le tester durant plusieurs semaines. Son design s’avère très réussi et malgré son gabarit imposant, perché sur ses trois pieds en bois, il semblerait presque élancé. Il s’intègre parfaitement à la décoration ; son esthétique tient d’ailleurs plus du mobilier design que de l’appareil high-tech. Même si le Williwaw se « mérite », dans la mesure où son prix est élevé et le montage nécessite un peu de patience, le jeu en vaut la chandelle. Il est particulièrement efficace – même pendant les fortes chaleurs, il est inutile de le pousser dans ses retranchements pour profiter d’un puissant flux d’air, que l’on peut en outre personnaliser (oscillation ou non, angle du mouvement de la « tête », orientation vers le plafond…). Quant au silence, il est au rendez-vous ; la discrétion du Williwaw est même bluffante.

En ce qui concerne la connectivité, si dans un premier temps la mise en œuvre peut dérouter, à l’usage, les fonctions qu’elle apporte sont ingénieuses. Enfin, nous apprécions particulièrement la démarche du concepteur pour produire un appareil facile à réparer et jouissant d’ailleurs d’une garantie rassurante. Oui, le Williwaw coûte cher. Mais il s’agit d’un appareil d’exception, de par la qualité de ses matériaux et sa conception ; un ventilateur qu’on pourra utiliser toute l’année et ce pendant de très longues années.

Pourquoi on craque
Williwaw, un ventilateur d’exception, durable, puissant et silencieux
Pour son esthétique soignée qui sort des sentiers battus
Pour l’effort de conception qui permet de le réparer (et d’offrir une garantie allongée)
Pour le silence du fonctionnement
Pour les modes (convection, thermostat, réveil) pratiques et bien pensés
Prix de lancement : 799 euros

Un ventilateur à utiliser toute l’année

 

Le concepteur du Williwaw le présente comme un « ventilateur 4 saisons ». Alors qu’on a souvent tendance à sortir son ventilateur pendant l’été pour profiter d’un peu d’air, le Williwaw a été pensé pour être utilisé toute l’année. Sa « tête » peut en effet être inclinée jusqu’à se positionner à l’horizontale. Il est ainsi capable d’harmoniser la température d’une pièce en hiver, en brassant l’air chaud qui a tendance à monter et stagner au plafond. Grâce à ce procédé (on parle de convection), non seulement la température de la pièce est homogène donc plus agréable, mais on pourrait même faire des économies de chauffage. D’ailleurs, le ventilateur Williwaw consomme peu d’électricité : environ 5 W pour une nuit entière de fonctionnement – à sa vitesse la plus basse, qui suffit pour dormir en profitant d’une agréable sensation d’air frais.

 

Le williwaw en vidéo

Connecté de manière pertinente

 

Le ventilateur Williwaw est également connecté en Bluetooth, de manière assez surprenante mais intelligente. Il fonctionne avec une application disponible pour iOS et Android. Bien entendu, celle-ci permet de démarrer ou d’arrêter l’appareil avec son smartphone lorsqu’on est à proximité (Bluetooth oblige), de régler la vitesse de rotation des pales ainsi que l’oscillation de la tête. La connectivité permet aussi d’utiliser ce ventilateur de manière plus inhabituelle.

 

C’est là que les deux petits capteurs fournis entrent en action. Ils servent de sondes de température et sont connectés au ventilateur. Si l’on en place un au niveau du plafond et le second au niveau du sol, on peut définir un écart de température « limite » entre les deux capteurs. Dès que ce seuil est atteint, le Williwaw se met automatiquement en fonction. Il s’agit du fameux mode convection, utile en hiver.

 

Ces capteurs entrent sont également utiles pour faire fonctionner le mode nommé thermostat : on définit à quelle température le Williwaw fonctionne ou s’arrête. Pendant la nuit, par exemple, il suffit de placer l’un des capteurs sur sa table de nuit. Quand les températures nocturnes deviennent plus fraîches, le ventilateur s’arrête automatiquement quand la température ciblée est atteinte ; de même il redémarre si le thermomètre remonte. Cela évite de se réveiller dans le courant de la nuit en ayant froid ou d’être réveillé par la chaleur pendant une grasse matinée, par exemple. C’est une alternative ingénieuse et confortable à la minuterie ou au capteur de température intégré dans le ventilateur.

 

Enfin, l’application propose un troisième mode « réveil » qui permet de se réveiller en faisant souffler une légère brise sur soi ou en déclenchant une véritable tempête si l’on préfère un réveil un peu plus rock ‘n’ roll.

 

Dernier choix malin : c’est le ventilateur qui est connecté aux sondes et non le smartphone, qui ne sert que de passerelle. Ainsi les réglages et programmations peuvent-ils fonctionner même lorsque le smartphone n’est plus à proximité, ce que nous n’avons pas manqué de vérifier lors de notre test. Il y a un seul inconvénient par rapport à une connexion en Wi-Fi : on n’a pas la possibilité de démarrer le ventilateur lorsqu’on est à plus de quelques mètres et on n’a pas de retour d’information sur l’application. Par exemple, si on est au bureau et que le mode convection est activé pour fonctionner dès que l’écart de température entre le sol et le plafond dépasse 1°C, il n’est pas possible de consulter la température relevée par les capteurs, ni de savoir si le Williwaw s’est mis en fonction.

 

La connexion s’effectue très facilement dès qu’on se trouve à proximité du ventilateur et une explication détaillée est fournie pour appairer et calibrer les capteurs. C’est un peu déroutant mais tout à fait simple. Quant à l’application, même si elle est en anglais, elle utilise des symboles et des icônes, si bien qu’après un petit temps d’adaptation, on l’apprivoise assez facilement.

Williwaw, un ventilateur d’exception, durable, puissant et silencieux

Un flux d’air personnalisable

 

Outre les modes convection, thermostat et réveil, le Williwaw peut bien entendu être réglé manuellement, soit dans l’application, soit directement sur le ventilateur. Une molette assure le réglage de la vitesse de rotation ; le ventilateur en propose 15, mais on atteint rapidement un flux d’air vraiment puissant. À la vitesse maximale, la puissance est même surprenante.

 

L’oscillation de la tête, elle, peut être réglée selon trois vitesses. L’angle de rotation se définit – de 45° à 270° - grâce à deux petites lamelles, au-dessus de la molette, qu’il suffit de déplacer pour obtenir un angle plus ou moins large.

 

Pour finir, la tête peut être inclinée manuellement, pour choisir la direction du flux d’air, soit plutôt vers le sol, soit carrément verticalement ou entre les deux. On peut par exemple utiliser tous ces réglages pour diffuser un flux d’air indirect, que l’on fait « rebondir » sur les murs ou le mobilier.

Williwaw, un ventilateur d’exception, durable, puissant et silencieux

L’efficacité sans sacrifier le silence

 

Le Williwaw doit en partie son efficacité à la conception de son hélice, qui participe également à son silence. Quand la plupart des ventilateurs embarquent une hélice à 3 ou 5 pales, celle du Williwaw en compte 9 dont la forme a été spécialement étudiée. Pour assurer une ventilation efficace, cette hélice n’a pas besoin de tourner très rapidement, ce qui limite donc aussi le bruit de fonctionnement, tout en assurant un flux d’air doux et régulier. En effet, lorsqu’on regarde le Williwaw fonctionner, on a l’impression que son hélice tourne au ralenti alors qu'on sent déjà bien l’air. C’est d’autant plus étonnant que son fonctionnement est vraiment silencieux.

 

Cette discrétion est également due à la conception particulière de la grille en spirale : il n’y a « pas d’anneaux, seulement des rayons ». La forme de l’hélice et de la grille, avec ce cône qui ressemble à « un réacteur d’avion » s’inspire d’ailleurs de principes aéronautiques. C’est ce qui permet au Williwaw de fournir un large flux d’air, aussi doux et agréable que promis par son concepteur. On ressent de l’air, mais sans que cela « agresse » ou devienne agaçant.

 

Le moteur numérique (sans pièces d’usure) dont est équipé l’appareil est encore un élément qui contribue au silence de fonctionnement.

Conçu pour être solide et réparable

 

Stéphane Thirouin, qui a conçu ce ventilateur haut de gamme, l’a absolument voulu solide et réparable. Aussi a-t-il choisi des matériaux de qualité, à savoir du hêtre (pour les pieds) et du polycarbonate. Cette matière résiste aux chocs ainsi qu’aux températures élevées ; de plus, elle ne jaunit pas et ne risque pas de se fissurer avec le temps.

 

Par ailleurs, l’appareil est entièrement assemblé par des vis – il y en a 109 au total, ce qui explique en partie son coût élevé (au même titre que le choix du moteur, la conception de l’hélice et de la grille). Mais contrairement à de la colle ou des soudures, c’est le seul moyen qui assure de pouvoir le démonter et le réparer pièce par pièce. De même, toutes les fonctions sont dissociées explique Stéphane Thirouin, ce qui permet aussi de réparer facilement le ventilateur pour un prix raisonnable en cas de problème (comme une surtension).

 

Le concepteur insiste bien sur ce point : il n’a pas voulu sa création recyclable, ce qu’il aurait vécu comme un « échec » selon ses termes, mais bel et bien durable. Toutes les pièces sont garanties 10 ans. Quant aux deux cartes électroniques, elles sont garanties 2 ans.

 

Rassurez-vous, le plus gros du montage est réalisé en usine. La tête, notamment, arrive entièrement assemblée. Cependant, lorsqu’on reçoit le Williwaw, il faut tout de même se livrer à une petite séance d’assemblage, notamment des pieds (chacun étant livré en 4 parties auxquelles s’ajoutent les supports en caoutchouc), ce qui prend un peu de temps. Pour l’effectuer, grâce à un QR code, on accède à une vidéo d’aide tournée par le concepteur lui-même.

 

Le fait que le Williwaw soit composé de nombreuses pièces a permis à son inventeur de soigner de nombreux petits détails : une hélice démontable qui peut être lavée au lave-vaisselle, un câble discret qui passe dans l’un des pieds ou encore une prise orange, bien visible, qu’on identifie d’un coup d’œil si on souhaite débrancher le Williwaw pour le déplacer…

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