Les Français sensibles à leur consommation d'énergie
La hausse des prix et en particulier ceux liés à la consommation d'énergie sont au coeur de l'actualité et des préoccupations des français. C'est pour cela que le rappel fait par le Gifam (Groupement des marques d'appareils pour la maison) au sujet de l'étiquette énergie a toute son importance.
Depuis le 1er mars 2021, une nouvelle étiquette énergie est mise en place sur les appareils de froid (réfrigérateur, congélateur, appareil combiné, cave à vin) et de lavage (lave-vaisselle, lave-linge, lavante-séchante). La classification est plus simple, comprise entre A et G, et on ne voit plus les A+, A++ ou A+++ que l'on avait l'habitude de lire et qui à la fin n'avait plus tellement de sens pour le consommateur.
Les critéres de notation ont été rehaussés et le Gifam constate que "les appareils vendus sont davantage dispersés sur l’échelle des classes d’efficacité énergétiques [1]."
Parmi les personnes ayant acheté un appareil concerné par le changement d’étiquette énergie en 2021 près de 7 sur 10 ont eu connaissance de son évolution. Parmi eux 30% ont été informés par un vendeur, et la moitié [2] d’entre eux estiment que la nouvelle classification d’un produit n’a pas impacté ses performances qui restent, quant à elles, inchangées.
« La révision de l’échelle de classification énergétique et les nouvelles informations présentes sur l’étiquette étaient nécessaires pour améliorer la lisibilité et le niveau d’informations délivrées aux consommateurs mais aussi s’adapter aux innovations et progrès réalisés par les fabricants ces dernières années », déclare Camille Beurdeley, Déléguée Générale du Gifam. « Si l’étiquette énergie est plus que jamais un outil vertueux pour le consommateur, sa nouvelle classification est encore récente. C’est pourquoi, il est important de poursuivre le travail de sensibilisation et de pédagogie auprès des consommateurs. »
Le Gifam a publié un guide intitulé « Electroménager : zoom sur la nouvelle étiquette », disponible gratuitement sur le site du Gifam. Il délivre conseils et astuces pour aider les consommateurs à bien comprendre ces évolutions et, in fine, à faire un choix éclairé au moment de l’achat. (lien sur le visuel)
Rappel des nouveautés de l’étiquette énergie
L’étiquette énergie a évolué en profondeur et comporte en pratique de nombreux changements pour le consommateur- tant sur l’échelle de classification que sur les informations présentées. Parmi eux :
- Une évolution de l’échelle de classification énergétique : auparavant comprise entre A+++ et D, elle s’échelonne désormais entre A et G. Plus lisible, elle permet de mieux comparer les appareils entre eux, d’accentuer la différence entre les appareils, tout en diminuant la consommation d’énergie associée à chacune de ces nouvelles classes.
- La présence de nouveaux indicateurs propres à chaque catégorie de produits : de nouvelles informations sont désormais communiquées au consommateur pour chaque catégorie de produits. A titre d’exemple, pour le lave-linge, sont renseignées la durée du cycle de lavage « eco 40-60 » et sa consommation d’eau, la consommation d’énergie pour 100 cycles, ou encore la perception du niveau sonore en phase d’essorage.
- L’apparition d’un QR code : les consommateurs peuvent scanner un QR Code pour accéder à la base de données EPREL, qui recense toutes les informations des produits relevant de la réglementation étiquette énergie.
- Une classe de perception sonore : une échelle de A à D permet aux consommateurs de mieux apprécier le niveau sonore déclaré de l’appareil.
La refonte de l'étiquette énergie devrait s’étendre aux sèche-linge en 2022 puis aux fours et hottes de cuisine en 2024. D’ici 2030, l’étiquette énergie nouvelle génération devrait permettre d’économiser 38 TWh par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle d’électricité de la Hongrie. Les ménages européens pourraient ainsi économiser en moyenne 150 €/an selon la Commission européenne[3].
1] Source : GfK Market Intelligence
[2] Sources : Trajectoires, le baromètre du Gifam (vagues 3 et 4 menée en 2021 auprès de 1000 personnes).
[3] Source : ADEME et Commission Européenne.