Des pâtes fraiches faites maison, à volonté, l’idée est tentante ! Et c'est aussi la promesse de la machine à pâtes proposée par la marque française Riviera & Bar. Est-ce rapide ? Facile ? Plus économique ? et surtout Meilleur ? Nous avons testé la Riviera & Bar PM500 et voici notre avis, détaillé et en vidéo...
Une personne qui teste, cinq qui dégustent
Un mari, trois garçons (dont deux ados), inutile de préciser que la consommation de pâtes à la maison est quasiment devenu un sport familial. Pour des raisons pratiques et économiques, je me tourne depuis toujours vers les paquets de pâtes des grandes marques agro-industrielles que l’on trouve en grande distribution et qui permettent de confectionner un repas copieux, bon marché et prêt en quelques minutes.
J’étais donc assez curieuse de tester une véritable machine à pâtes, ne connaissant que les laminoirs manuels. Nous avions déjà détaillé la machine à pâtes dans ses caractéristiques, il ne restait plus qu'à la tester en usage quotidien...
Pourquoi on craque
La qualité des goûts et textures des pâtes
Prix de lancement : 299 euros
Prise en main de la riviera & Bar PMP500
Lorsque la machine est arrivée, j’ai d’abord été surprise par sa taille : c’est un objet relativement imposant, avec une grande cuve. Noire, chromée, très design, la machine a toutefois vite trouvé sa place sur le plan de travail : c’est un très bel objet qu’on n’a pas envie de cacher dans un placard.
La machine est fournie avec un mode d’emploi et plusieurs accessoires : une vis d’extrusion, une pale de pétrissage, un réservoir d’eau, un récipient doseur, une brosse de nettoyage et huit moules à pâtes.
J’avais un peu peur du « montage » de la machine : c’est simple comme bonjour. Il suffit de positionner la pale dans la cuve, de placer la vis d’extrusion dans l’espace qui lui est dédié, de choisir le moule, de le visser grâce à un écrou et hop, la machine est prête à fonctionner !
J’ai du mettre cinq minutes montre en main à l’assembler la première fois.
Découvrir l'usage et le résultat en vidéo
Un fonctionnement simple et rapide
Si je devais résumer le fonctionnement de cette machine à pâtes, ça serait rapide : vous mettez les ingrédients dans la cuve. Vous appuyez sur un bouton. Vous dégustez vos pâtes !
La réalité est évidemment un tout petit peu (mais vraiment pas beaucoup) plus complexe. Il y a d’abord la question des ingrédients et c’est un point central si vous voulez profitez pleinement de ce robot.
C’est simple, pour faire des pâtes, il vous faut de la farine, de l’eau et du sel. Vous pouvez également ajouter un oeuf, pour la couleur et des herbes pour la saveur.
Dans le livret, les quantités sont indiquées selon le nombre de convives. Nous sommes cinq à la maison donc j’ai toujours suivi les quantités pour 4-5 personnes. C’est à dire 600 grs de farine T45, un oeuf, 160 ml d’eau et une pincée de sel.
J’ai très vite compris que la confection des pâtes, ce n’est pas de l’à peu près…La première fois, il est primordial de suivre la recette au gramme et au cl près. Selon le résultat et au fil des essais, vous finirez par trouver votre recette.
Il faut d’abord placer la farine, le sel et l’oeuf dans la cuve, machine éteinte surtout ! puis, seulement, clipser le couvercle et brancher la machine. Sélectionnez le programme automatique choisi : classique, avec oeuf, sans gluten ou raviolis. Sélectionnez ensuite la quantité de farine que vous avez mise dans la cuve : une dose (1 à 2 personnes), deux doses (3 à 4 personnes) ou trois doses (4 à 5 personnes) : la machine vous indique alors la quantité d’eau nécessaire, à vous de remplir le petit récipient doseur.
Appuyer sur le bouton marche et à ce moment-là seulement, placer le récipient doseur contenant l’eau sur le haut de la cuve.
Une fois ce geste effectué, vous n’avez quasiment plus rien à faire, la machine va effectuer toute seule les trois phases suivantes : le pétrissage, le repos puis l’extrusion.
Lors de mon premier essai, la pâte obtenue ne ressemblait pas du tout à l’idée que je me faisais d’une pâte à pâtes ! Elle était friable et granuleuse, un peu comme un crumble là où j’imaginais une belle boule de pâte, compacte, ronde et homogène. C’était pourtant la texture parfaite ! C’est au moment de l’extrusion, que la vis va guider cette matière friable et la compresser contre le moule choisi : les pâtes sortent alors parfaitement formées et sont séchées instantanément grâce à la grille de séchage située sous le moule. Ne reste plus qu’à les couper au fur et à mesure selon la longueur souhaitée. On peut les couper en passant la lame d’un couteau mais de vous à moi, rien ne vaut une bonne paire de ciseaux !
Quelles pâtes et en quelle quantité ?
Les huit moules fournis avec la machine permettent de préparer les variétés suivantes : capellini, spaghetti classiques, spaghetti épais, linguine, tagliatelles, rigatoni, lasagnes (de grandes bandes de pâtes rectangulaires) et raviolis (un moule en plastique pour les former et les sceller est fourni).
Durant un mois, j’ai testé tous les moules (sauf les capellini). C’est vraiment sympa de pouvoir varier les formes ! J’ai été particulièrement bluffée par le moule « lasagnes » : le robot sort d’un simple moule en forme de S de belles plaques de pâte rectangulaires, idéales pour les lasagnes comme pour les raviolis.
Au niveau des quantités, rien à dire. En suivant les quantités conseillées pour 4 à 5 personnes, j’ai toujours obtenu une quantité de pâtes largement suffisante pour notre famille de cinq personnes (dont trois gros mangeurs).
Cette machine à pâtes n’est pas pratique, elle est incroyablement pratique !
Réaliser des pâtes me demande aujourd’hui à peu près 10 à 15 minutes de préparation grand maximum avec un minimum de gestes à effectuer. J’apprécie particulièrement qu’il n’y ait pas une foule d’étapes à respecter : la machine fait absolument tout, du pétrissage au séchage. Les pâtes cuisent ensuite en à peine deux minutes dans un grand volume d’eau salée.
Et quand on a comme moi toujours un paquet de farine dans le placard et des oeufs dans le frigo, rien n’est plus simple que d’improviser un (bon!) plat de pâtes pour le diner sans se prendre la tête.
A noter que toutes les étapes effectuées automatiquement par la machine peuvent se réaliser de façon manuelle, indépendamment les unes des autres grâce au menu.
Mon seul bémol à propos de la praticité concerne le verre doseur fourni pour mesurer la farine. Une dose, qui correspond à 200 grs de farine, est indiquée par un tiret sur son flanc. Or dans les faits, je n’ai jamais obtenu 200 grs de farine mais des résultats compris entre180 et 220 grs de farine, ce qui m’a valu des pâtes loupées. J’ai rapidement abandonné cet accessoire pour lui préférer ma bonne vieille balance de cuisine, fiable au gramme près.
Niveau nettoyage, c’est ultra simple : il faut laisser sécher les petits bouts de pâtes restants dans la cuve et sur les accessoires. Une fois qu’ils sont bien secs, c’est magique, ils se détachent tout seuls. Une petite brosse munie d’une pointe en métal permet de déloger les éventuels récalcitrants. Tous les accessoires passent au lave-vaisselle (Alleluia ! ), cuve comprise.
Niveau porte-monnaie, c’est un peu compliqué de répondre. La machine coûte 300 euros (prix public conseillé) : c’est clairement un budget.
Un paquet de 500 grs de Linguine (semoule de blé dur, sans oeuf) acheté dans le commerce coute environ 1 euro.
600 grs de linguine maison me reviennent à 1,13 euros (0,5 euro de farine T45 + 0,31 euro d’oeuf bio)
Tout dépend de votre consommation de pâtes mais soyons clairs, si vous achetez une machine à pâtes Riviera & Bar dans l’unique but de faire des économies, je ne suis pas sure que le jeu en vaille la chandelle.
Par contre…
Quid du goût ?
Par contre, si vous choisissez une machine à pâte Riviera & Bar pour le plaisir de déguster des pâtes fraiches de qualité, alors le jeu en vaut TRES largement la chandelle ! Entre des pâtes sèches de grande distribution et ces pâtes faites maison, c’est le jour et la nuit. Je le dis d’autant plus volontiers que j’étais sceptique à ce sujet, n’étant pas particulièrement « éduquée » aux pâtes fraiches. J’ai découvert leur saveur avec cette machine et c’est une révélation : une fois que vous y avez gouté, c’est très compliqué de revenir en arrière. La pâte est fraiche, élastique, délicieuse même crue, c’est de la gourmandise pure…
De plus, vous savez exactement ce que vous mettez dedans : de la farine de qualité, des oeufs bio, votre propre mélange d’épices (sauge et origan ici)…
Une constatation : j’ai arrêté de considérer les pâtes comme la solution de facilité pour les jours où il n’y a plus rien dans le frigo. Aujourd’hui, je cuisine des pâtes POUR déguster des pâtes ! Pour toute la famille, c’est devenu un plaisir de savoir qu’il y aura un plat hyper gourmand et copieux au menu le soir même ! Et comme la machine a un fonctionnement aussi simple que ludique, je ne manque jamais de petites mains pour me seconder…